Bonjour à tous,

Aujourd’hui, bien que mon esprit soit acharné sur les aspects du Dieu, je ne vous livrerai pas le produit d’une reflexion longue et profonde digne des plus grands académiciens (une fois n’est pas coutume… lol). Non, aujourd’hui, j’avais envie de vous faire partager mon esbat, que j’ai fété avant-hier soir, pour des raisons pratiques (et finalement j’ai bien fait, vu qu’hier soir c’était pluvieux). J’ai trouvé cet Esbat magique, comme à chaque fois. J’aime particulièrement l’énergie raffraichissante de la pleine lune, qui me calme également, car les énergies solaires commencent à me stresser

 

Mais lors de cet Esbat, il y avait quelque chose en plus. En effet, je craignais depuis quelques temps, de par mon nouveau chemin vers Cernunnos, d’abandonner un peu trop la Déesse. Il faut dire que l’une des choses qui a motivé ma recherche sur Cernunnos, était ma peur de ne pas bien maintenir l’équlibre. De trop oublier le Dieu dans mes prières. Et maintenant que je travaille avec le Dieu, j’avais peur de trop oublier la Déesse… (j’ai l’esprit tordu, vous pouvez le dire 😉 ). Bref, quand je suis arrivé dans mon jardin, un simple regard vers la pleine Lune m’a fait comprendre que non, je ne l’oubliais pas, qu’elle avait toujours sa place de choix dans mon coeur, et que les sentiments d’amour étaient toujours aussi présents et puissants. Mais alors que je m’approchais du sapin que mon père a planté dans le jardin, une drôle d’impression me prit. Je me souviens encore avoir recupéré le ballon de mes petits freres, deux jours plus tôt, dans les plus hautes branches, j’avais à peine dû lever les bras (et pourtant je mesure seulement 1m70). Là, devant moi, voilà que le sapin a doublé de taille (quasiment). Ebahi, j’ai levé les bras pour comparer, il restait encore un bon metre de hauteur. Je suis resté comme ça, sans voix, mais dans mon esprit ça fusait: « Je dois rêver !! ». Soudain je me souviens d’une méditation faite il y a quelques mois.

 

Je méditais sur le Dieu, dans le but de mieux l’appréhender. Soudain, une image s’était imposée à mon esprit: un sapin géant, en pleine nuit, dont le vent balançait les branches. Cette image était accompagné d’une forte odeur de sapin. Sur le coup, je n’avais pas compris l’explication.

 

Maintenant, je crois que j’ai compris: dans chaque Esbat dédiée à la Déesse, le Dieu est là, et dans chaque Sabbat, la Déesse est là. Il est donc impossible d’en oublier un des deux complétement. En réalité je le savais déja, mais en théorie seulement, comme une phrase qu’on trouve jolie sans la comprendre. Ce sapin était comme un clin d’oeil de la part du Dieu :).

 

Hier matin, je retourne dans mon jardin. Le sapin semblait avoir retrouvé son apparence habituelle. Imagination, vision, ou fait réel? Franchement, j’ai même pas envie d’avoir la réponse. Ce que je sais, c’est que j’ai trouvé cet Esbat vraiment magique…